AU GUI L' AN NEUF !!!
Le Moyen Âge a été une période essentielle pour la formation de notre société et de notre culture, peut-être même la plus importante.
Autrefois de puissants hommes du Nord.... Je prie CROM , il est fort sur sa montagne mais il n' écoute rien ! Je prie le Dieu des quatre vents car il est au-dessus de ton Dieu.... et le Vénérable des Sommets , fort sur sa montagne avec des vêtements lavés par Olympe , la lessive des Dieux ...
Bonne année à toutes les choses : Au monde ! À la mer ! Aux forêts !
Bonne année à toutes les choses : Au monde ! À la mer ! Aux forêts ! Bonne année à toutes les roses, Que l'hiver prépare en secret.
A six heure de sur mes landes , coupons le gui lonlaaaaaa !
AU GUI L' AN NEUF !!!
- (Vieilli) Exclamation marquant la joie du passage à la nouvelle année.
On parcourait la forêt, les hommes déguisés en femmes, ou revêtus de peaux de bêtes, les femmes déguisées en hommes, et tous criant : « Au gui l’an neuf ! au gui l’an neuf ! », fêtes qui survécurent longtemps, très longtemps, au druidisme, plusieurs synodes attestant qu'au quinzième et seizième siècle, on célébrait toujours, dans maintes de nos campagnes françaises, « les aguilaneuf », c'est à dire le renouveau de l'année, l'année nouvelle.
— (Albert Meyrac, La forêt des Ardennes : légendes, coutumes, souvenirs, Charleville : imprimerie du Petit Ardennais, 1896, p. 92)
"Au gui l'an neuf", une expression gauloise qui parle... de blé !
Dans Historiquement Vôtre, Stéphane Bern a toujours le mot de la fin et nous raconte l’histoire d’un mot ou d’une expression que l’on utilise encore tous les jours… ou presque ! Lundi, il nous explique les origines anciennes de "Au gui l'an neuf", une expression que l'on doit aux druides gaulois et aux Chrétiens et qui exprime la joie du passage à la nouvelle année. Chaque jour dans "Historiquement vôtre", Stéphane Bern part à la découverte des expressions que l'on utilise au quotidien, sans forcément bien les connaître. Lundi, il a expliqué l’origine de l’expression "Au gui l'an neuf". Une expression, légèrement surannée, qui remonte aux Gaulois et utilisée aujourd'hui pour exprimer la joie du passage à la nouvelle année.
"Nous apprenions récemment que les mots ruche, boue et cervoise étaient d'origine gauloise . Et bien l'expression "Au Gui l'an neuf" aussi ! Cette année, gestes barrières obligent, il est bien évidemment fort déconseillé de s'embrasser sous le gui. Ce qui rend encore plus dépassée cette formule, laquelle ne veut en réalité pas dire "quand il y a du gui, y a une nouvelle année". Car il est en fait question de blé. La formule d'origine, en celtique dans le texte, était "O ghel an heu", ce qui signifie "Que le blé se lève". Les druides, au solstice d'hiver, célébraient la renaissance de la nature en espérant qu’elle soit bienveillante avec les hommes.
Des Gaulois aux Chrétiens !
Pour conjurer le sort, ils coupaient le gui, une plante considérée comme sacrée et miraculeuse car elle était le seul végétal connu donnant des fruits. Des fruits certes toxiques pour les hommes, mais très appréciés des grives. D'ailleurs, pendant longtemps, les druides ont cru que l’eau où l'on avait fait tremper le gui rendait fécond tous les animaux qui en buvaient. Les Chrétiens du 4ème siècle ont tenté de faire cesser la tradition du gui, jugée trop païenne à leurs yeux. Ils ont essayé de le faire remplacer par le houx, moins païen à leurs yeux car ses feuilles piquantes rappelaient les épines de la couronne du Christ. Finalement la culture populaire décida de laisser le houx à Noël et le gui au Nouvel an."
Définitions de « au gui l'an neuf »
Au gui l'an neuf - Locution interjective
-
(Vieilli) Exclamation marquant la joie du passage à la nouvelle année.
On parcourait la forêt, les hommes déguisés en femmes, ou revêtus de peaux de bêtes, les femmes déguisées en hommes, et tous criant : « Au gui l’an neuf ! au gui l’an neuf ! », fêtes qui survécurent longtemps, très longtemps, au druidisme, plusieurs synodes attestant qu'au quinzième et seizième siècle, on célébrait toujours, dans maintes de nos campagnes françaises, « les aguilaneuf », c'est à dire le renouveau de l'année, l'année nouvelle.
— Albert Meyrac, La forêt des Ardennes : légendes
Étymologie de « au gui l'an neuf »
- En dépit des apparences, le gui ne serait pas linguistiquement parlant à l’origine de cette expression : l'expression celtique « o ghel an heu » (que le blé lève) était la formule prononcée par les druides au solstice d’hiver lorsqu’ils coupaient le gui sacré — ([1]) pour célébrer la renaissance de la nature. La tradition de s’embrasser sous le gui, porte-bonheur symbole de prospérité et de longue vie, a perduré ainsi que l’expression altérée en au gui l’an neuf . Attestée depuis le Moyen-Âge, les enfants la prononçaient par exemple le jour de l’an pour quémander quelque aumône.
Au gui l'an neuf !
Gaston COUTÉ 1880 - 1911 La chanson du gui !
Le soir étend sur les grands bois
Les vieux menhirs, dans la bruyère
Qui s'endort, veillent et des voix
Semblent sortir de chaque pierre.
L'heure est muette comme aux temps
Où, dans les forêts souveraines,
Les vierges blondes et sereines
Et les druides aux cheveux blancs
Allaient cueillir le gui des chênes.
Réveillez-vous, ô fiers Gaulois,
Jetez au loin votre suaire
Gris de la funèbre poussière
De la tombe et, comme autrefois,
Poussez votre long cri de guerre
Qui fit trembler les plus vaillants,
Allons, debout ! brisez vos chaînes
Invisibles qui vous retiennent
Loin des bois depuis deux mille ans.
Allez cueillir le gui des chênes.
Barde, fais vibrer sous tes doigts
Les fils d'or de la lyre altière,
Et gonfle de ta voix de tonnerre
Pour chanter plus haut les exploits
Des héros à fauve crinière
Qui, devant les flots triomphants
Et serrés des légions romaines
Donnèrent le sang de leurs veines
Pour sauver leurs dieux tout puissants
Et le gui sacré des grands chênes.
Envoi :
Gaulois, pour vos petits-enfants,
Cueillez aux rameaux verdoyants
Du chêne des bois frissonnants
Le gui aux feuilles souveraines
Et dont les vertus surhumaines
Font des hommes forts et vaillants.
Cueillez pour nous le gui des chênes.
M’en Allant Sur La Lande
Trad. / Le Cam
(Laridé)
Batterie : G. Belbéoch / Chant
Basse : J-P Le Cam / Chant
Claviers : Ph. Férec
Gtr : D.Lardic
Violon : H. Kerneis
Low Whistle : B. Quillien
…Coupons le gui Lonla !!!! Ce laŕidé remonte à très loin… peut-être un des 1ers morceaux chantés par le groupe, que l’on trouvait initialement sur l’album VOL.3, datant de 1976, et sur lequel on pouvait d’ailleurs entendre la guitare électrique d’un certain Dan Ar Braz. Une version réactualisée à été réalisée en 1994 sur l’album PUZZLE, ce qui a permis à ce morceau de recommencer une « nouvelle vie »
M’en allant sur la lande, coupons le gui lonla (bis)
Je rencontre une belle, ring-dong ma dondaine
Je rencontre une belle, ring-dong ma dondé (bis)
Où allez-vous la belle, coupons le gui lonla (bis)
Debout si bon matin, ring-dong ma dondaine
Debout si bon matin, ring-dong ma dondé (bis)
Je m’en vais à la messe, coupons le gui lonla (bis)
L’entendez-vous sonner, ring-dong ma dondaine
L’entendez-vous sonner, ring-dong ma dondé (bis)
La prend par sa main blanche, coupons le gui lonla (bis)
Au jardin il l’emmène, ring-dong ma dondaine
Au jardin il l’emmène, ring-dong ma dondé (bis)
Cueillez, cueillez la belle, coupons le gui lonla (bis)
La fleur que vous voudrez, ring-dong ma dondaine
La fleur que vous voudrez, ring-dong ma dondé (bis)
Tout en cueillant la rose, coupons le gui lonla (bis)
Elle se mit à pleurer, ring-dong ma dondaine
Elle se mit à pleurer, ring-dong ma dondé (bis)
Je pleure mon cœur volage, coupons le gui lonla (bis)
Que vous m’avez gagné, ring-dong ma dondaine
Que vous m’avez gagné, ring-dong ma dondé (bis)
Pleurez donc pas la belle, coupons le gui lonla (bis)
Votre cœur vous rendrai, ring-dong ma dondaine
Votre cœur vous rendrai, ring-dong ma dondé (bis)
Trop réfléchir vole votre vie, vole votre bonheur et vole votre sourire.
Les artistes sont souvent les lutins de la pensée.
Se rouler des pelles dans la neige !
CASANIX LE GAULOIS !
Comment Appelle-t-on quelqu'un qui aime rester chez lui ? casanière. Casanier signifie qui apprécie rester chez soi. Comment Appelle-t-on une personne qui reste dans son coin ? Qui aime rester chez soi. 2. très attaché aux tâches domestiques ; qui s'occupe exclusivement des travaux et des devoirs du foyer. casanier (n.m.) Comment Appelle-t-on les gens qui ne sort pas de chez eux ? Reclus, recluse ! Qui vit retiré, isolé du monde, qui sort peu. 2. Personne qui, par esprit de pénitence, s'enfermait dans des cellules, parfois murées.
Et un jour Conan devin Roi , de ses propres mains , mais ceci est une autre histoire ..... Si ça ne va pas fort , prend du Flector , tu seras moins mort que tes grands morts ! Ca marche pas des masses ! Les courses en pyjama , c' est top moumoute en moselle ! ROI de Boldavie, à Boldavia Regnum ? On a fêté les Rois , merci à la madame ! Pas de Roi chez nous , juste des couronnes , mais il reste la moitié de la galette ! Demain ...... Les Egyptiens c' est rien que des naturistes ! Que nous révèlent les mythes ? Qui s'y frotte s'y pique !!! Amis Lorrains !!! Prêts pour une revanche ? Le pauvre gosse , dis !
Pas de Roi chez nous , juste des couronnes , mais il reste la moitié de la galette ! Demain ......
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